Lycée d'enseignement général, technologique et professionnel
Pour le potentiel de chacun et la réussite pour tous
La Grande Passerelle, la médiathèque malouine, a accueilli la 1ère STI2D A au moment de la sortie du film Au-revoir là -haut d’Albert Dupontel. Il s’agit d’une adaptation du roman de Pierre Lemaitre. La dureté de l’après-guerre, la souffrance des « gueules cassées » ou encore l’essor de l’architecture commémorative sont au cÅ“ur de l’œuvre.
Cette projection a été suivie d’un rendez-vous à Rocabey au(x) Monument(s) aux morts de la ville avec Marc Jean, responsable des archives municipales et également un des porteurs du projet* inauguré en 2017. Depuis cette date anniversaire de la réunification des trois communes (Paramé, Saint-Servan, Saint-Malo) ce lieu du souvenir regroupe* les trois monuments aux morts, une rareté en France ! Les élèves ont désormais des clefs de lecture des symboles représentés (croix de guerre, statue féminine, aigle foulé, posture du soldat etc.).
Au printemps, c’était au tour de la 1ère STI2D B, dans le cadre d’un projet avec Mme Lecomte, enseignante d’anglais et M. Jégou, enseignant d’ingénierie. La classe a grimpé jusqu’à la cité d’Alet (ou Aleth) et son mémorial 39-45. La découverte des extérieurs, tout comme la descente dans le bunker, avec des guides passionnés, ont permis une immersion dans la Seconde Guerre Mondiale et un éclairage sur l’histoire locale. Rappelons que la population a été confrontée très rapidement et intensément à l’Occupation allemande et affectée par de nombreuses restrictions, brimades et destructions.
La journée s’est poursuivie aux archives municipales qui nous ont, cette année encore, ouvert leurs portes afin de compléter la visite : cartes à l’échelle régionale de la progression des troupes de la Libération, histoires de Résistant(e)s ou encore photographies d’époque ont été étudiées.
Ces sorties ont permis, outre de travailler sur le programme scolaire, d’aborder la question de la vie pendant et après un conflit mais aussi de participer d’une certaine manière au « devoir de mémoire ».
Mme Leprêtre, professeur d’Histoire-Géographie.